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publié le 16 Mar 2014 par Fabien JONQUIERE
Ce document du GIMELEC synthétise des informations liées aux mutations des systèmes éco-électriques impactant les compétences et les emplois.
Les enjeux de la cyber-sécurité pour l’énergie durable sont considérables :
La mise en oeuvre des réseaux intelligents requiert le recours à des systèmes de surveillance et de pilotage de plus en plus sophistiqués. Au fur à mesure du déploiement de ces réseaux, les conséquences du piratage et/ou de l’intrusion seront de plus en plus étendues provoquant des ruptures d’approvisionnement en énergie et/ou des pertes de qualité de l’approvisionnement.
L’industrie a déjà connu 3 révolutions industrielles : 1. Production mécanique avec le charbon et la machine à vapeur en grande Bretagne fin du XVIIIème siècle, 2. Production de masse avec l’électricité et le pétrole fin du XIXème siècle, 3. Production automatisée avec l’électronique et l’informatique milieu du XXème siècle. Elle est en train de connaître sa 4ème révolution industrielle : numérisation poussée à l’extrême des échanges économiques et productifs.
Qu’est-ce que l’industrie 4.0 ?
Elle impacte tous les processus industriels : de la conception à la livraison en passant par la fabrication et la distribution. Il s’agit d’utiliser la numérisation jusqu’au bout ! C’est un monitoring complet du processus de production grâce à des capteurs précis et autonomes qui remontent toutes les informations vers : • Le système de contrôle / commande communiquant • Les logiciels de conception (CAO), gestion de production (ERP), de maintenance (GMAO) et de gestion de pro-duit (PLM).
Tout ceci peut fonctionner grâce à des réseaux et des protocoles de communication machine-to-machine « univer-sels » (internet des objets). Les supports de ces réseaux se diversifient avec une tendance de fonds en faveur de l’ethernet industriel. L’apparition de l’usage du wifi pour la transmission ajoute une nouvelle possibilité. Les robots industriels bénéficient fortement de ces technologies : réduction de la taille des baies de commandes, aug-mentation des performances, accroissement de la précision, intégration des fonctions de sécurité, intégration des cap-teurs, téléprogrammation, télémaintenance. L’interface homme-machine évolue fortement avec la possibilité d’utiliser n’importe quel support, y compris un Smart-phone et d’intégrer la commande vocale. « L’usine étendue » bénéficie des nouveaux outils que sont le cloud computing, le big data, les réseaux sociaux et la fabrication additive. Elle va : • Faire appel à un prestataire externe qui va fournir une prestation d’hébergement de données et de logiciels, • Analyser et donner du sens à la nouvelle masse de données connectées à tous les niveaux, • Capter directement les besoins des clients grâce aux réseaux sociaux, • Sous-traiter la fabrication des prototypes, voire fabriquer des petites séries en 3D.