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Ce webinaire, coorganisé par le CNRS et le ministère de l’Éducation nationale, est composé de deux conférences. La première, par Christophe Robaglia, porte sur la réglementation européenne des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la perspective de la génomique et de la domestication des plantes cultivées. La seconde, par Pierre-Marc Delaux, a pour objet l’édition génomique chez les plantes.
L’endosymbiose est un type particulier de symbiose1, c’est-à-dire d’association durable à bénéfices réciproques entre deux êtres vivants, où l’un est situé à l’intérieur des cellules de l’autre. Selon la théorie endosymbiotique, la cellule eucaryote serait issue de différents événements d’endosymbiose. De nombreuses associations endosymbiotiques peuvent être observées entre organismes de différents taxons et jouent un rôle important dans le fonctionnement des écosystèmes. Leur étude peut apporter un éclairage sur les grandes étapes ayant conduit à la mise en place de la cellule eucaryote.
1 Au sens large, le terme de symbiose (étymologiquement « vivre ensemble ») désigne toute association durable entre deux organismes d’espèces différentes. Il s’agit du sens attaché en anglais au mot symbiosis. Dans un sens plus restreint, plus souvent employé en français, le terme symbiose désigne une association durable à bénéfices réciproques.
Environ un tiers du carbone libéré par les activités humaines est stocké en milieu continental, le reste se répartissant entre l’atmosphère et les océans. La répartition de ce carbone dans les différents réservoirs continentaux est encore mal connue, mais l’on considérait jusqu’ici que les forêts constituaient un stock important de carbone. Une étude récente estime toutefois que la plupart du carbone présent en milieu continental serait stocké dans la matière organique morte (sols, sédiments…) et non dans la matière organique vivante (plantes).
Dans son travail, le chercheur ou la chercheuse en biologie peut être confronté à des spécimens biologiques, qu’il s’agisse d’individus entiers ou d’échantillons (os, fèces…), pour lesquels il ou elle n’est pas capable de proposer une détermination. Cela peut venir de connaissances incomplètes en taxonomie, de difficultés particulières propres à l’espèce (dimorphisme sexuel, espèces sœurs…), ou du fait qu’il s’agisse d’un fragment limité de l’individu. Dans ces cas de figure, les codes-barres ADN peuvent être utilisés pour proposer une identification. Cette technique repose sur l’idée que, en séquençant un fragment d’ADN du spécimen inconnu et en le comparant à une base de données de référence, il est possible de l’identifier. Des millions de codes-barres sont disponibles, représentant plusieurs centaines de milliers d’espèces. Au-delà des nombreuses applications pratiques, cette méthode a entraîné un renouveau de la taxonomie, la science qui décrit la biodiversité. Cette dernière reste encore largement inconnue et menacée d’extinction.
À la recherche d’une façon originale d’aborder certains concepts de biologie ou de physique-chimie ? Les Grandiloquents proposent d’utiliser de courtes bandes dessinées comme support à la découverte de la circulation sanguine, de la biodiversité, de la théorie de l’évolution ou encore de l’énergie ou de la gravitation.
La paléoprotéomique, une discipline émergente qui analyse les protéines anciennes, offre de nouvelles perspectives fascinantes en paléoanthropologie, l’étude des hominidés éteints. En 2023, une équipe internationale a réussi à séquencer des peptides vieux de 2 Ma, extraits de dents de Paranthropus robustus. Ces séquences révèlent des informations sur la diversité génétique et le sexe des individus étudiés, ainsi que sur la position phylogénétique de cette espèce dans la lignée humaine.
La déforestation constitue l’un des défis environnementaux les plus pressants du XXIe siècle. Bien qu’elle diminue, elle continue de provoquer la perte d’environ 8 millions d’hectares de forêts chaque année, principalement en raison de l’expansion de l’agriculture et de l’élevage. Ce phénomène, très inégal, se concentre surtout dans les régions tropicales, où il est l’une des principales causes de la perte de biodiversité. De plus, la déforestation contribue à près de 12 % des émissions annuelles de dioxyde de carbone et aggrave ainsi le changement climatique.