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Le BIA est une initiation à la culture scientifique et technique de l’aéronautique et du spatial, c’est la meilleure voie d’entrée pour découvrir toute la richesse de ce monde, où se mêlent, la passion, la technique, l’exploit, la rigueur, l’innovation, l’histoire. (lien vers arrêté BIA)
Le BIA permet de valoriser et découvrir tout un ensemble de savoir et de pratiques
Le BIA permet également d’accéder à des soutiens pour apprendre le pilotage dans le cadre des Fédérations Aéronautiques membres du CNFAS.
Il est par ailleurs utile dans un CV pour des carrières aéronautiques
Comment, quand et où passer le BIA ?
Le BIA est un diplôme de l’Education Nationale dont l’examen se passe sous la forme d’un QCM. Il a lieu généralement un mercredi du mois de mai. Il est organisé sous la responsabilité de chaque académie.
Le BIA peut se préparer dans le cadre d’un établissement scolaire, dans le temps scolaire ou en dehors.
Il peut se préparer dans le cadre d’un aéroclub d’une fédération membre du CNFAS.
On peut le présenter en candidat libre.
Il n’y a pas d’âge pour présenter le BIA !
Cependant le BIA exige certains savoirs en mathématique et physique qui sont du niveau de troisième. Le public principal est souvent en Seconde.
Les Fédérations offrent des aides aux jeunes détendeurs du BIA pour se former au pilotage, cette aide s’arrête à l’âge de 25 ans ou de 21 ans (pour la FFA).
En France on peut être breveté (avion, ULM, planeur, hélico, parachutiste) à partir de 15 ans.
A titre indicatif, il faut environ une quarantaine d’heures pour faire le programme du BIA à un public qui est dans une démarche d’initiation.
Ils sont nombreux, quelques soient la qualification et le niveau d’étude. Pour apprécier la diversité des métiers possibles : www.airemploi.org
Le BIA est un examen et sa préparation est avant tout théorique. Mais le domaine technique de l’aéronautique et de l’espace ne sépare jamais la théorie de la pratique. Sans être systématique, la découverte du vol par des vols d’initiation peut faire partie de la formation BIA.
Une fois le BIA obtenu, toutes les Fédérations favorisent, par des aides, la formation au pilotage.
Donc le BIA est un très bon moyen d’aller vers le vol !
Sous le mot de vol, on peut regrouper un très grand nombre de pratiques. Bien sûr tout le monde pense à l’avion, mais est-il si simple à définir. Quel point commun entre un avion de chasse, un avion de ligne, un avion de loisir ? Que dire des hélicoptères ? Des planeurs ? Du vol libre en parapente, en kite ou en delta ? Que dire des ballons, et de la quantité de drones qui apparaissent sous des formes différentes.
Bref, le monde de l’aéronautique et de l’espace est avant tout riche par la diversité de ses pratiques qui sont toutes liées par une histoire et des lois communes qu’il faut tenter de comprendre.
C’est tout l’intérêt d’une culture aéronautique et spatial.
Le CAEA, Certificat d’Aptitude à l’Enseignement de l’Aéronautique, permet d’enseigner le BIA dans un cadre scolaire. Cela n’empêche pas un enseignant ou une personne extérieure, avec l’autorisation du chef d’établissement, qui n’a pas le CAEA d’enseigner dans le cadre du BIA. A condition que cela se fasse sous la responsabilité d’un titulaire du CAEA.
La Convention Nationale BIA propose une convention type entre un établissement scolaire et une structure aéronautique membre du CNFAS.
Il n’y a pas d’exemple type pour la mise en place d’un enseignement du BIA et il faut garder la plus grande souplesse possible pour sa mise en œuvre.
Depuis le mythe jusqu’à nos perceptions modernes, ce qui vole semble sensationnel. Le vol humain n’est pas naturel, il est tardif et défie nos instincts. L’aviation est donc toujours spectaculaire et les accidents marquent les esprits. Pourtant l’aviation est le mode de transport le plus sûr qui prend en compte de manière systématique l’exigence de sécurité. On retient souvent du mythe d’Icare, le drame mais il faut surtout comprendre que Dédale, le père d’Icare a volé et que l’accident est du au manque de respect des paramètres du vol. Ce mythe, même métaphorique, nous invite donc à prendre l’aéronautique et le spatial pour ceux qu’ils sont véritablement, une technique sensationnelle et pleinement rationnelle.
Un groupe de coordination est créé dans chaque académie. Il est placé sous l’autorité du recteur. Ce groupe de travail, dénommé CIRAS (comité d’initiation régional à l’aéronautique et au spatial), développe et coordonne les activités d’initiation à la culture des sciences et techniques aéronautiques et spatiales.
Il favorise et soutient le développement des enseignements préparant au brevet d’initiation aéronautique (BIA) au profit des élèves et au certificat d’aptitude à l’enseignement aéronautique (CAEA).
Le CIRAS est composé :
Le CIRAS pourra solliciter ponctuellement toute personne compétente dans un ou plusieurs domaines des sciences et techniques aéronautiques et spatiales.
Le Conseil National des Fédérations Aéronautiques et Sportives regroupe les neuf fédérations aéronautiques françaises soit environ 150 000 pratiquants.