
publié le 20 mai 2021 par Jean-Christophe DUCHATEAU
La fabrication additive métallique est un procédé innovant en plein essor qui s’avère très prometteur dans différents domaines (aéronautique, médical, industrie,…). Cette technologie reprend pour le moment majoritairement des matériaux connus -et utilisés avec des procédés traditionnels- qui comprennent les alliages d’aluminium (AlSi10Mg et AlSi7Mg0,6), les bases nickel (Inconel 718 ou 625), les aciers (Hastelloy X, Inox 316L, 17-4PH, Maraging) et les alliages de titane (Ti-6Al-4V et TA6V ELI). Si la disponibilité des machines, des poudres ou des sous-traitants n’est aujourd’hui plus un frein à son développement, on constate encore un manque de maturité technique autour de la caractérisation et de la compréhension de la métallurgie obtenue.
Eprouvettes de traction en fabrication additive
De nombreux donneurs d’ordre de secteurs industriels variés cherchent à mieux caractériser les performances (et les dispersions) atteintes pour quitter le stade de la pièce prototype et en faire un procédé industriel à part entière, capable de résultats reproductibles. Pour cela, des plans de caractérisations s’avèrent indispensables.
En fabrication additive sur lit de poudre (SLM), de nombreux paramètres peuvent conditionner la résistance mécanique des pièces.
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