
publié le 08 Juil 2020 par Jean-Christophe DUCHATEAU
Quantifier des porosités dans une pièce n’est pas si trivial que cela en a l’air ! S’agit-il de mesurer juste le taux de porosité ou une taille de défaut moyen, s’intéresse-t-on seulement à leur localisation dans la pièce ou également à leur identification (porosité gazeuse, micro-retassure, …). Plusieurs méthodes directes (radiographie, micrographie sur coupe de pièces, tomographie) ou indirectes (mesure de densité, pesée, mesure de fuite, …) peuvent être effectuées avec, pour chacune leurs avantages et inconvénients.
Cette mesure se fait en pratique à l’aide d’une balance de précision, par double pesée (air et eau) et sur pièce entière ou zones des échantillons de pièces à température stabilisée. La gamme opératoire est importante pour la précision de la mesure et en particulier le dégraissage de la pièce et l’absence de bulle d’air lors de la mesure en immersion. Le taux de porosité est calculé à partir de la densité théorique de l’alliage. C’est une mesure non destructive sur pièce entière, mais qui ne permet pas de préciser les zones saines ou affectées.
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